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Rencontre autour du livre sur les familles monoparentales

Margot Lenouvel, qui a contribué à l’ouvrage Idées reçues sur les familles monoparentales, dirigé par Clémence Helfter et Marie-Clémence Le Pape, interviendra le jeudi 19 décembre 2024 à partir de 14h à Lorient (et en distanciel), pour une rencontre sur les familles monoparentales « Déconstruire les idées reçues pour mieux les accompagner », organisée par Askoria et la Fédération régionale des CIDFF de Bretagne.

Malgré la part croissante des familles monoparentales dans la population française, elles ne sont toujours pas considérées comme des familles « comme les autres ». Issues pour ­partie du XIXe siècle, les représentations archétypales demeurent, ­largement nourries par des figures antagonistes : « veuve éplorée » ­versus « veuve joyeuse », pauvre fille abandonnée ­versus « célibattante », « mère-courage » versus « mère ­assistée »… Des stigmates persistants structurent ainsi les représentations sociales et façonnent l’expérience qu’en font concrètement les parents en situation de monoparentalité – en grande majorité des femmes. Ces représentations stéréotypées, nourries d’idées reçues que l’ouvrage s’attache à déconstruire, trouvent également leur traduction dans des politiques publiques qui peinent à réduire les inégalités auxquelles ces pères, ces mères et leurs enfants sont encore aujourd’hui exposés.

Lire un extrait du livre ICI.

Infos pratiques
Askoria
7, rue des Montagnes
56100 Lorient
Présentiel et distanciel (lien de connexion envoyé après l’inscription)
Gratuit sur inscriptions
Programme complet et inscriptions : bretagne-fr.cidff.info/

Agenda

Rencontre avec Irène Pereira

Intervention d’Irène Pereira, autrice de « Le Féminisme libertaire », le vendredi 31 janvier 2025 matin, lors d’un stage intersyndical féministe à Grenoble, sur les liens entre syndicalisme et féminisme, suivi d’une dédicace de son livre.

Que peut apporter l’anarchisme au féminisme ? Le féminisme à l’anarchisme ? En posant cette double interrogation, le féminisme libertaire dévoile les angles morts de ces mouvements et permet d’approfondir leurs questionnements. Clairement distinct d’une acception purement libertarienne, il affirme l’existence de systèmes d’oppression et, en réponse, la possibilité d’une capacité auto-émancipatrice.

Véritable enquête philosophique que l’autrice confronte à des éléments historiques, cet ouvrage invite à penser une société radicalement féministe et anti-capitaliste, sans intervention de l’État et à la liberté individuelle étendue. Pour utopique qu’il paraisse, le féminisme libertaire peut nourrir les réflexions actuelles et infuser notre monde.

Lire un extrait et en savoir plus sur son livre ICI.

Infos pratiques
Bourse du travail
32 avenue de l’Europe
38100 Grenoble
salle 164
Plus d’information ICI

À la une

Géopolitique du cinéma primé !

L’ouvrage de Chloé Delaporte, Géopolitique du cinéma, obtient le prix Alfred Molteni 2024.

Ce prix, décerné par la Société de Géographie, a été fondé en 1903 comme prix pour les sciences auxiliaires et services rendus à la Société de Géographie.

Le boycott récent de certains films et acteurs russes lors des derniers festivals rappelle combien le cinéma se trouve au cœur d’enjeux géopolitiques, à la fois parce qu’il est utilisé comme arme de soft power, voire de propagande, et peut être censuré, mais aussi parce qu’il représente une activité très lucrative pour certains États.
À la croisée de nombreuses disciplines – économie, sociologie, sciences politiques, histoire, etc. –, et d’échelles géographiques multiples, du local à l’international, la géopolitique du cinéma convoque également une grande variété d’acteurs tant publics que privés.
Et, au-delà des enjeux « historiques » de puissance économique et culturelle, de nouveaux défis se font jour : diversité et inclusion, mais aussi lutte contre le changement climatique que cette industrie au lourd bilan carbone peine à engager. La réponse proposée par Netflix en est l’ironique illustration : Don’t look up !

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Nouvelle collection : Figures de

Parce que l’histoire d’un pays, d’une discipline ou d’un courant de ­pensée n’est pas le fait de femmes et d’hommes isolés, « Figure[s] de… » retrace les apports, influences, rivalités et postérités des protagonistes clés. Une vingtaine de figures, familières mais aussi moins connues et tout ­aussi importantes, se répondent et ­interagissent pour permettre de saisir le sujet dans son entièreté et son humanité.

 

Figures de l’anarchisme, de Philippe Pelletier
De la fin du XIXe siècle à nos jours, le mouvement libertaire est animé par des hommes et des femmes dont les noms ont marqué ses étapes clés de révolution ou de réforme.
Au travers de 22 figures … « Vingt-deux, v’là les anars ! », plus une, Philippe Pelletier tisse les liens, les moments forts, les compagnonnages et les controverses entre elles. De Virginia Bolten à Stig Dagerman, d’Errico Malatesta à Emma Goldman, en passant par Dario Fo, Sam Mbah ou Murray Boockchin, de l’Europe aux Amériques en passant par l’Asie et l’Afrique, chacune et chacun incarne à sa manière la pensée et l’action anarchiste.
Ces femmes et ces hommes ont ainsi contribué à façonner le socialisme libertaire en investissant de nombreux domaines : syndicalisme, gestion directe (autogestion), condition féminine, anti militarisme et antibellicisme, anticolonialisme, instruction, art, théâtre, littérature, ajisme (auberges de jeunesse), environnementalisme.

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Figures de l’antitotalitarisme, de Bernard Bruneteau
Désignant à l’origine le pouvoir « total » du parti de Mussolini, le qualificatif de totalitarisme s’élargit en concept avec la comparaison fascisme/bolchevisme puis nazisme. Mais c’est au cours de la guerre froide que l’analyse en termes de totalitarisme s’impose dans un contexte où le containment oppose communisme totalitaire et « monde libre ». Après la chute du mur de Berlin et la victoire de la démocratie libérale perçue comme une « fin de l’histoire », on aurait pu croire que le concept allait perdre de sa pertinence. C’était sans compter sur l’apparition de l’islamisme politique volontiers qualifié de « troisième totalitarisme ». Ainsi le totalitarisme reste-t-il au cœur de notre univers mental à l’heure où se développe également un totalitarisme high tech en Chine.
Les vingt figures de l’antitotalitarisme intellectuel réunies ici par ­Bernard Bruneteau interrogent et interprètent ce phénomène partie intégrante du XXe et du XXIe siècle.

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Figures de l’écologisme, de Jean Jacob
Dans un paysage médiatique aujourd’hui saturé par le foisonnement d’interventions qui se réclament écologistes, il est difficile de se ­repérer au sein de cette nébuleuse particulièrement riche. D’autant qu’y cohabitent des théories radicalement opposées sur la place de la nature, de l’environnement, du développement, de l’homme, de la technique… dans le monde, qui débouchent par conséquent sur des politiques souvent très différentes.
C’est l’objet de cet ouvrage que de mettre en scène la pensée ­écologiste dans toute sa variété, de réhabiliter certains de ses ­représentants injustement oubliés, de nuancer l’importance d’autres exagérément médiatisés, afin de mieux comprendre les controverses actuelles.

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Figures de l’historien, de Frédéric Sallée
Brosser le portrait de vingt historiennes et historiens peut paraître paradoxal à une époque où la discipline historique s’est affirmée en gommant les individualités et autres épigones.
Pourtant, c’est occulter que de solides figures ont contribué à faire de l’histoire ce qu’elle est aujourd’hui, des « pères fondateurs » ­Hérodote ou Sima Qian à l’école des Annales, de la micro-histoire de Carlo ­Ginzburg à l’histoire globale de Bruce Mazlish, des gardiennes de la mémoire Raphaëlle Branche, Annette ­Wieviorka ou Hélène Dumas, à l’historien du sensible Alain Corbin, sans oublier Francis Fukuyama et sa fin de l’histoire…
Dans le parcours de ces quelques figures, Frédéric Sallée nous permet de déceler les inspirations de nombreuses autres, dans les élans des anciens, les motivations des plus jeunes. Car l’histoire est affaire de générations et de transmission.

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