ACTUALITÉ

Posté le 24 novembre 2025

Rencontres avec Rose K. Bideaux

Malgré un succès international retentissant, le drapeau arc-en-ciel semble avoir perdu avec le temps sa capacité à représenter l’entière diversité des communautés LGBT+/queeres, conduisant à une multiplication d’autres drapeaux des fiertés.
C’est le point de départ d’une réflexion sur l’univers de plus en plus vaste des emblèmes féministes et/ou queers, de la fin du XIXe siècle à nos jours, afin de mieux comprendre le choix des couleurs pour symboliser les identités de genre, les luttes féministes et les orientations sexuelles et romantiques.
À l’intersection des études de genre et de la recherche sur les couleurs, explorant l’histoire de la création de ces emblèmes chromatiques, Rose K. Bideaux puise également dans la sémiotique des couleurs pour approfondir la relation que les minorités de genre et de sexualités entretiennent avec un symbolisme coloré enraciné dans un système de domination de genre, mais aussi de race et de classe sociale.

Voir la page du livre et lire un extrait ICI.

A l’occasion de la sortir de son nouvel ouvrage Les couleurs de nos luttes, Rose K. Bideaux sera :

– le mardi 9 décembre au Merci.Marsha à Paris pour une soirée de lancement à partir de 18h, avec un quiz (à 20h) pour découvrir
l’histoire et les couleurs des emblèmes féministes et queers, et des exemplaires à gagner.

Infos pratiques 
Merci.Marsha
8 rue Richard Lenoir
75011 Paris

– le mercredi 17 décembre à partir de 18h30 à la librairie L’art d’aimer à Fribourg (Suisse), pour une présentation du livre et une discussion animée par Marie Spang, et organisée par le département d’histoire contemporaine de l’université.

Infos pratiques
Librairie L’art d’aimer
Rue des épouses 5
1700 Fribourg
Plus d’infos sur leur site ICI.

Posté le 16 septembre 2024

Rencontre avec Soumaya Mestiri

Soumaya Mestiri, autrice de Pour un féminisme décentré, dédicacera son ouvrage lors de la 4e édition du Salon du livre africain le dimanche 16 mars 2025 à 15h à la Halle des Blancs Manteaux à Paris.

Que le féminisme « classique », moderne, ait imposé ses stratégies d’émancipation, ses valeurs et ses combats à toutes les femmes, voilà une thèse que les féminismes différentialistes n’ont cessé de battre en brèche. Féminismes post­coloniaux, décoloniaux, féminismes noirs ou musulmans sont ainsi autant de manière de récuser l’hégémonisme et le maternalisme du féminisme libéral universaliste, ainsi que sa tendance à lisser la singularité.
L’ambition de cet ouvrage est double. Elle est d’abord de relayer la parole de certains de ces féminismes différentialistes qui souhaitent être reconnus dans leur spécificité, refusant d’être assignés à ce qu’ils ne sont pas, à savoir des féminismes essentialistes, qui prôneraient le séparatisme et le repli sur soi. Elle est ensuite de comprendre dans quelle mesure ce recadrage peut aider à voir ce qui se joue dans cette revendication de la différence. Ce que le mouvement fait au genre, c’est sans nul doute de permettre de repenser à nouveaux frais la convergence des luttes, la matrice oppressive, l’identité collective et les stratégies d’émancipation.

Voir la fiche complète du livre ICI.

Infos pratiques
Salon du livre africain
Halle des Blancs Manteaux
48 rue Vieille du Temple
75004 Paris
Entrée libre
Voir tout le programme du salon sur leur site ICI.

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