ACTUALITÉ

Posté le 20 novembre 2024

Rencontre avec Irène Pereira

Intervention d’Irène Pereira, autrice de « Le Féminisme libertaire », le vendredi 31 janvier 2025 matin, lors d’un stage intersyndical féministe à Grenoble, sur les liens entre syndicalisme et féminisme, suivi d’une dédicace de son livre.

Que peut apporter l’anarchisme au féminisme ? Le féminisme à l’anarchisme ? En posant cette double interrogation, le féminisme libertaire dévoile les angles morts de ces mouvements et permet d’approfondir leurs questionnements. Clairement distinct d’une acception purement libertarienne, il affirme l’existence de systèmes d’oppression et, en réponse, la possibilité d’une capacité auto-émancipatrice.

Véritable enquête philosophique que l’autrice confronte à des éléments historiques, cet ouvrage invite à penser une société radicalement féministe et anti-capitaliste, sans intervention de l’État et à la liberté individuelle étendue. Pour utopique qu’il paraisse, le féminisme libertaire peut nourrir les réflexions actuelles et infuser notre monde.

Lire un extrait et en savoir plus sur son livre ICI.

Infos pratiques
Bourse du travail
32 avenue de l’Europe
38100 Grenoble
salle 164
Plus d’information ICI

Posté le 16 septembre 2024

Rencontre avec Soumaya Mestiri

Soumaya Mestiri, autrice de Pour un féminisme décentré, dédicacera son ouvrage lors de la 4e édition du Salon du livre africain le dimanche 16 mars 2025 à 15h à la Halle des Blancs Manteaux à Paris.

Que le féminisme « classique », moderne, ait imposé ses stratégies d’émancipation, ses valeurs et ses combats à toutes les femmes, voilà une thèse que les féminismes différentialistes n’ont cessé de battre en brèche. Féminismes post­coloniaux, décoloniaux, féminismes noirs ou musulmans sont ainsi autant de manière de récuser l’hégémonisme et le maternalisme du féminisme libéral universaliste, ainsi que sa tendance à lisser la singularité.
L’ambition de cet ouvrage est double. Elle est d’abord de relayer la parole de certains de ces féminismes différentialistes qui souhaitent être reconnus dans leur spécificité, refusant d’être assignés à ce qu’ils ne sont pas, à savoir des féminismes essentialistes, qui prôneraient le séparatisme et le repli sur soi. Elle est ensuite de comprendre dans quelle mesure ce recadrage peut aider à voir ce qui se joue dans cette revendication de la différence. Ce que le mouvement fait au genre, c’est sans nul doute de permettre de repenser à nouveaux frais la convergence des luttes, la matrice oppressive, l’identité collective et les stratégies d’émancipation.

Voir la fiche complète du livre ICI.

Infos pratiques
Salon du livre africain
Halle des Blancs Manteaux
48 rue Vieille du Temple
75004 Paris
Entrée libre
Voir tout le programme du salon sur leur site ICI.

Posté le 23 novembre 2021

Sélection pour lutter contre le sexisme

Cette semaine, nous vous proposons quelques ouvrages en écho à la publication du rapport du HCE sur le sexisme :

Féminismes : 150 ans d’idées reçues, de Christine Bard

S’il est un terreau fertile pour les idées reçues, c’est bien le féminisme et son histoire. Préjugés innocents ou délibérément antiféministes, ces idées reçues ont la vie dure et nourrissent les malentendus et les attaques qui impactent les luttes et les disqualifient.
Des suffragettes à Nous toutes, en passant par l’incontournable MLF, ce livre dévoile des combats passionnés et passionnants, au cœur de controverses essentielles dans le débat public. Les divergences politiques et philosophiques traversant également les mouvements féministes, l’autrice entre dans le vif des querelles pour en expliciter le sens. Qu’il s’agisse de la laïcité, de la parité, de l’écologie, des normes corporelles, de la révolution sexuelle ou encore de l’écriture inclusive, des féminismes pluriels apportent des réponses plurielles, présentées ici avec nuance et pédagogie.

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Transidentités et transitudes, de Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas

Si la transidentité n’est pas un fait nouveau, les franchissements de genre suscitent toujours préjugés, brutalités, théories et pressions sur les existences des personnes concernées. Lorsque l’on évoque les transidentités, des questions viennent ainsi inéluctablement : comment un homme pourrait-il devenir une femme ? Une femme, un homme ? Ces formulations ont-elles un sens ? Pour qui et pourquoi ? Une autre question surgit : quel est le sens du mot devenir ? Car les transidentités, appréhendées par le concept d’identité de genre ou sous l’idée d’expériences de vie trans, réinterrogent l’analogie « naissance = assignation ».
C’est tout l’enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu’un passage sans retour d’un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l’on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu’est la binarité.
On ne naît pas, on devient…

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Questions de genre, de Perrine Lachenal

Le « genre » véhicule peurs et fantasmes. Mal connu, le mot est employé à tort et à travers et instrumentalisé politiquement, ce qui réduit généralement les débats à un florilège d’idées reçues. Il serait ainsi une « mode américaine », une « lubie de féministes » ou encore une « théorie fumeuse », voire dangereuse, cherchant à nier les différences entre les femmes et les hommes et à s’immiscer dans les salles de classe et les têtes des enfants… Face à tant de confusion, il est fondamental d’apporter un éclairage sur ce que le genre est, et sur ce qu’il n’est pas. Car le genre est un concept bien précis et tout à fait sérieux.
Les études sur le genre constituent en France un champ de recherche florissant et dynamique, au sein duquel sont analysées des questions fondamentales portant sur des sujets aussi variés que le travail, la santé, le langage, la violence, la sexualité ou encore le sport, la famille, la religion, etc.
C’est précisément pour cela qu’il est essentiel de rendre les réflexions sur le genre accessibles au plus grand nombre, au-delà du milieu universitaire où elles sont encore trop souvent confinées.

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Vers une société du care, de Caroline Ibos, Aurélie Damamme, Pascale Molinier et Patricia Paperman

Difficilement traduisibles en français, apparemment « importées » des États-Unis, les éthiques du care répondent à une préoccupation de plus en plus prégnante dans notre société, celle du soin, au sens ordinaire et non médicalisé du mot.
Or, si le care est largement étudié outre-Atlantique, il a fait l’objet de peu de publications en France jusqu’à présent, alors même qu’un vrai travail interdisciplinaire a été mené par les chercheurs et chercheuses françaises (philosophes, socio­logues, psychologues, politistes, etc.). Le rayonnement de ces ­travaux au niveau international faisant d’ailleurs que l’on parle ­désormais d’« école française du care ».
La perspective du care, encore peu connue, est un enjeu majeur de notre monde commun. Les autrices cherchent ici à en montrer les multiples aspects afin que chacun puisse en percevoir les contours pour, in fine, y prendre sa part.

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