ACTUALITÉ

Posté le 19 mars 2025

Rencontre avec Aurélia Mardon

Aurélia Mardon, sociologue et autrice de Idées reçues sur la puberté et l’adolescence, donnera une conférence le samedi 24 mai 2025 de 10h à 12h à Lille. Cette conférence est organisée par la Maison européenne des sciences de l’homme et de la société (MESHS) en partenariat avec l’Atelier Canopé Lille dans le cadre du cadre du 16e Printemps des sciences humaines et sociales – La place des femmes et avec le soutien du Conseil régional Hauts-de-France.

La médecine a défini les contours de la puberté dès le XVIIIe siècle dans un objectif d’encadrement de l’adolescence et de la sexualité, avec l’idée sous-jacente que l’adolescence constituait un âge à risques. Quels rôles les transformations pubertaires et les pratiques éducatives qui les accompagnent jouent-elles dans les représentations, les pratiques et les injonctions qui sont faites aux filles aujourd’hui ? La puberté renforce-t-elle les injonctions qui pèsent sur le corps des filles ? Comment accompagner les adolescentes dans ces transformations à l’intersection du biologique et du social ?
Pour répondre à cette question, cette conférence s’appuiera sur l’ouvrage Idées reçues sur la puberté et l’adolescence. Passage d’âge et normes sociales, paru aux éditions du Cavalier bleu en 2025 et soutenu par la MESHS et l’Université de Lille.

Pour lire un extrait du livre, cliquez ICI.

Infos pratiques
Atelier Canopé Lille
31 rue Pierre Legrand
59000 Lille
Entrée libre sur inscription. Pour s’inscrire, cliquez ICI.

Posté le 26 février 2025

Rencontre avec Sonia Le Gouriellec

Dans le cadre de la 4e édition du Salon du livre africain, Sonia Le Gouriellec dédicacera son livre Afriques : idées reçues sur un continent composite le dimanche 16 mars 2025 de 14h à 15h à la Halle des Blancs Manteaux à Paris.

Parler de l’Afrique plutôt que des Afriques, d’une Afrique « maudite » et hors du temps, est la première des idées reçues. Une idée reçue primordiale de laquelle découlent de nombreuses autres étayées par un discours déterministe, voire essentialiste, sur la démographie, la politique, l’économie, les conflits… parfois partagé par les Africains eux-mêmes.
L’Afrique serait ainsi surpeuplée, d’une économie rudimentaire, en proie à l’islam radical, minée par les épidémies. Les guerres ethniques mettraient le continent à feu et à sang, ses pays à la merci de potentats et des appétits des puissances étrangères.
À rebours de ces discours qui empêchent de voir les Afriques dans toute leur diversité, Sonia Le Gouriellec montre combien les acteurs politiques du continent s’inscrivent dans des dynamiques qui s’éloignent des représentations usées d’une Afrique victimisée et chaotique. Elle nous invite à mieux comprendre le continent comme celui de lieux d’échanges, de transformations et d’interactions, plutôt que de domination à sens unique, avec le reste du monde.

Voir la fiche complète du livre ICI.

Infos pratiques
Salon du livre africain
Halle des Blancs Manteaux
48 rue Vieille du Temple
75004 Paris
Entrée libre
Voir tout le programme du salon sur leur site ICI.

Posté le 3 juin 2024

Rencontre avec Stéphanie Arc

– Rencontre croisée entre Stéphanie Arc, autrice de « Idées reçues sur les lesbiennes », et Elodie Font, autrice de « A nos désirs », le mercredi 25 septembre 2024 à 19h, à la librairie Terra Nova à Toulouse.

« On les reconnaît facilement », « Entre femmes, ce n’est pas vraiment du sexe », « C’est de naissance », « Elles n’ont pas trouvé le bon »… Qu’on les entende dans un film grand public ou une « blague » à la machine à café, de la part d’un·e proche ou d’un·e collègue de travail, les idées reçues sur les lesbiennes sont familières à tou·te·s. Preuve qu’elles sont bien ancrées dans les mentalités. Sous leur apparence anodine, elles dessinent un portrait caricatural et stigmatisant de ces femmes qui transgressent et subvertissent les normes du système hétérosexiste. Au-delà des injonctions sociales et du prêt-à-penser, cet ouvrage déconstruit les représentations du lesbianisme en mettant au jour les mécanismes de domination qui les sous-tendent. Et il montre que les identités lesbiennes, trop souvent invisibilisées et minorisées, sont au contraire infiniment plurielles et inattendues.

Voir la fiche du livre ICI.

Infos pratiques
Librairie Terra Nova
18, rue Gambetta
31000 Toulouse
Métro Capitole ou Esquirol
contact@librairie-terranova.fr / 05 61 21 17 47

 

Posté le 22 mai 2024

Rencontre avec Clémence Fourton

Conférence-débat de Clémence Fourton sur le Royaume-Uni contemporain au Collège franco-britannique à Paris le lundi 17 juin 2024 à 18h30. Elle y présentera la nouvelle édition de son livre « Idées reçues sur le Royaume-Uni ».

Le Royaume-Uni des dernières décennies est indissociable des crises multiples qu’il a affrontées et qu’il continue d’affronter. Certaines culminent avec le Brexit, qui en retour en provoque d’autres. Crise économique et aggravation des inégalités sociales, nationalisme anglais exacerbé, velléités de sécession de l’Écosse, divisions en Irlande, services publics exsangues, syndicats laminés par quinze ans de thatchérisme, perte d’influence sur la scène diplomatique européenne et mondiale, instabilité gouvernementale… Ces tensions qui parcourent la société britannique sont aussi les défis auxquels il lui faudra faire face à l’aube de cette nouvelle époque pour retrouver une identité commune sereine. Contextualisant ces crises au regard du temps long de l’histoire britannique, Clémence Fourton analyse les dynamiques à l’œuvre qui expliquent comment le Royaume-Uni en est arrivé là. 

Pour voir la fiche du livre, cliquez ICI.

Informations pratiques sur la conférence :
Auditorium du Collège franco-britannique
Cité internationale universitaire de Paris
RER B Cité Universitaire
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
En savoir plus sur la rencontre ICI.

Posté le 13 novembre 2023

Festival les Menstrueuses

Le festival Les Menstrueuses se tiendra pour sa 3e édition du 21 au 26 novembre 2023 à Poitiers. L’événement créé en 2021 par Marion Coville, Héloise Morel et Stéphanie Tabois (Université de Poitiers et Espace Mendès France) est l’occasion d’évoquer les enjeux sociaux, politiques et économiques des menstruations. Pourtant vécues par de nombreuses femmes et personnes trans, les règles restent un tabou majeur dans de nombreuses sociétés. Elles y présenteront aussi en avant-première le livre collectif « Idées reçues sur les menstruations ». Pour en savoir plus sur le livre ou le commander, cliquez ICI.

Les Menstrueuses proposent des points de vue multiples et interdisciplinaires sur les règles et leur représentation, leur histoire, les pratiques et technologies qui les façonnent, la manière dont elles sont représentées dans les médias et les publicités, les discours médicaux qui cadrent l’expérience menstruelle ou encore les enjeux sociaux et économiques qui les traversent, comme celui de la précarité menstruelle.

Les Menstrueuses ce sont des tables rondes, des performances, des fanzines, des journées d’échanges, des ateliers, des stands, des projections, un café discussion, de la communication sur les réseaux sociaux, des vidéos et des podcasts.

Retrouvez la programmation complète de cette 3e édition ICI.

Posté le 30 mai 2023

Focus sur le travail

Cette semaine, nous vous proposons un focus sur le travail, grand oublié de la réforme des retraites :

Idées reçues sur le travail, dirigé par Marie-Anne Dujarier

Le travail organise nos existences, influe sur notre santé, trame nos échanges quotidiens et fait l’objet de politiques. S’il ne laisse personne indifférent, c’est que ce mot polysémique charrie de multiples enjeux et valeurs.
Or les idées reçues sur le travail en France sont légion : il se limiterait à l’emploi, il coûterait trop cher, son Code serait trop complexe, les jeunes ne l’aimeraient plus, les robots remplaceraient les humains, on peinerait à recruter, le salariat serait d’un autre temps, tandis qu’on pourrait trouver le bonheur dans les start-up…
37 chercheur·es – sociologues, économistes, historiens, psycho­logues, ergonomes, linguiste et médecin – auscultent de près ces idées reçues concernant l’emploi, l’activité et son organisation pour démêler le vrai du faux et nous permettre de penser le travail autrement.

Marie-Anne Dujarier est professeure de sociologie à l’Université Paris Cité.

Ont aussi contribué à cet ouvrage : Sarah Abdelnour, Amélie Adam, Laure Bereni, Sophie Bernard, Antonio A. Casilli, Hadrien Clouet, Collectif Rosa Bonheur, Nicolas Da Silva, Mireille Eberhard, Corinne Gaudart, Isabelle Gernet, Baptiste Giraud, Aurélie Gonnet, Gokçe Gulkan, Fabienne Hanique, Florence Ihaddadene, Lionel Jacquot, François Jarrige, Nicolas Jounin, Josef Kavka, Franck Lebas, Dominique Lhuilier, Fabienne Muller, Luca Paltrinieri, Émilien Ruiz, Maud Simonet, Annie Thébaud-Mony, Jens Thoemmes, Serge Volkoff, Laurent Willemez et Michaël Zemmour.

Lire un extrait ou commander l’ouvrage en cliquant ICI.

Posté le 24 février 2023

Rencontre avec Marie-Anne Dujarier sur le travail

Marie-Anne Dujarier a dirigé l’ouvrage collectif Idées reçues sur le travail.

Le travail organise nos existences, influe sur notre santé, trame nos échanges quotidiens et fait l’objet de politiques. S’il ne laisse personne indifférent, c’est que ce mot polysémique charrie de multiples enjeux et valeurs.
Or les idées reçues sur le travail en France sont légion : il se limiterait à l’emploi, il coûterait trop cher, son Code serait trop complexe, les jeunes ne l’aimeraient plus, les robots remplaceraient les humains, on peinerait à recruter, le salariat serait d’un autre temps, tandis qu’on pourrait trouver le bonheur dans les start-up…
37 chercheur·es – sociologues, économistes, historiens, psycho­logues, ergonomes, linguiste et médecin – auscultent de près ces idées reçues concernant l’emploi, l’activité et son organisation pour démêler le vrai du faux et nous permettre de penser le travail autrement.

Pour lire un extrait du livre, cliquez ICI.

– Marie-Anne Dujarier présentera le livre aux Happy Hours du CNAM à Paris le 22 mai 2023 à 17h30.

Infos pratiques
Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
2, rue Conté
75003 Paris
Salon d’honneur (37.1.52 – accès 37 au 1er étage)
Inscription obligatoire par mail à laurent.grouet@lecnam.net
Plus d’informations ICI.

Posté le 13 février 2023

Guerre en Ukraine : un an après

L’occasion avec cette nouvelle édition revue et augmentée de revenir sur l’invasion russe et ses conséquences.

Régulièrement présente dans les médias depuis une dizaine d’années, l’Ukraine est au cœur de l’actualité internationale depuis l’invasion russe du 24 février 2022 qui a transformé en guerre chaude un conflit qui semblait gelé à l’est depuis 2014.

Les nombreuses analyses et débats consécutifs à cette invasion furent l’occasion de mesurer combien notre connaissance de ce pays était lacunaire, se limitant souvent aux clichés d’une Ukraine berceau de la Russie, terre des cosaques, grenier à blé de l’URSS et d’une succession de gouvernements entachés par une corruption massive.

Partant de ces idées reçues, auxquelles s’ajoutent désormais celles directement liées à la guerre, Alexandra Goujon dresse un portrait précis et documenté de cette Ukraine qui nous est désormais plus familière.

Pour lire un extrait ou commander le livre, cliquez ICI.

Posté le 14 octobre 2022

Rencontre avec Sylvie Chaperon

De l’Antiquité à aujourd’hui, les multiples dénominations et descriptions erronées du clitoris portent les traces de sa méconnaissance et de visions essentiellement masculines du corps et de la sexualité.
Conséquence de cela, le clitoris reste nimbé d’un mystère propice à tous les fantasmes et idées reçues. Ainsi n’aurait-il été découvert qu’à la Renaissance et sa partie cachée décrite en 1998 seulement. Verge de la femme, selon certains, il serait, revanche ultime, mieux que le pénis !
Au travers d’une fine analyse historique et anatomique émaillée de nombreux exemples, Sylvie Chaperon et Odile Fillod montrent que, ni plus ni moins admirable que le pénis, le clitoris mérite simplement d’être mieux connu.

Voir la fiche du livre ICI.

Sylvie Chaperon interviendra au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse le jeudi 28 mars 2024 de 18h30 à 20h, dans le cadre de l’exposition Sex Appeal Museum, sur le thème « Le clitoris, toute une histoire ».

Informations pratiques :
Muséum d’histoire naturelle
Auditorium
35 allée Jules Guedes
31000 Toulouse

Accès libre

Plus d’infos sur leur page ICI.

Posté le 16 juin 2022

Focus sur les petits diplômes

Cette semaine, nous vous proposons un focus sur les petits diplômes qui posent de grandes questions :

Idées reçues sur les « petits » diplômes, dirigé par Séverine Depoilly, Gilles Moreau, Adrien Pégourdie et Fanny Renard

On entend souvent que les diplômes ne vaudraient plus grand-chose et que les diplômes professionnels seraient désajustés par rapport au travail et à l’emploi.
Or, si les diplômes professionnels ont bel et bien évolué depuis la massification scolaire et la libéralisation de l’économie, ils continuent d’être décernés à une large partie de la population et les idées reçues concernant leur élaboration, leurs publics et leurs débouchés sont nombreuses.
Cet ouvrage, écrit par des chercheurs et chercheuses spécialistes de la formation professionnelle, dépasse ces préjugés et donne une image riche et nuancée de ces « petits » diplômes qui ne peuvent être réduits à des diplômes de la seconde chance. Ainsi s’agit-il de précisément discuter la valeur de ces diplômes tant sur les marchés scolaires que dans le monde du travail.

Ont contribué à cet ouvrage : Amélie Beaumont, Joachim Benet Rivière, Charline Brandy, Sophie Denave, Nicolas Divert, Henri Eckert, Prisca Kergoat, Nadia Lamamra, Marie-Hélène Lechien, Emmanuel de Lescure, Maryse Lopez, Fabienne Maillard, Fanette Merlin, Sylvie Monchatre et Sophie Orange.

Voir la fiche du livre et lire un extrait ICI.

 

 

 

Posté le 23 novembre 2021

Sélection pour lutter contre le sexisme

Cette semaine, nous vous proposons quelques ouvrages en écho à la publication du rapport du HCE sur le sexisme :

Féminismes : 150 ans d’idées reçues, de Christine Bard

S’il est un terreau fertile pour les idées reçues, c’est bien le féminisme et son histoire. Préjugés innocents ou délibérément antiféministes, ces idées reçues ont la vie dure et nourrissent les malentendus et les attaques qui impactent les luttes et les disqualifient.
Des suffragettes à Nous toutes, en passant par l’incontournable MLF, ce livre dévoile des combats passionnés et passionnants, au cœur de controverses essentielles dans le débat public. Les divergences politiques et philosophiques traversant également les mouvements féministes, l’autrice entre dans le vif des querelles pour en expliciter le sens. Qu’il s’agisse de la laïcité, de la parité, de l’écologie, des normes corporelles, de la révolution sexuelle ou encore de l’écriture inclusive, des féminismes pluriels apportent des réponses plurielles, présentées ici avec nuance et pédagogie.

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Transidentités et transitudes, de Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas

Si la transidentité n’est pas un fait nouveau, les franchissements de genre suscitent toujours préjugés, brutalités, théories et pressions sur les existences des personnes concernées. Lorsque l’on évoque les transidentités, des questions viennent ainsi inéluctablement : comment un homme pourrait-il devenir une femme ? Une femme, un homme ? Ces formulations ont-elles un sens ? Pour qui et pourquoi ? Une autre question surgit : quel est le sens du mot devenir ? Car les transidentités, appréhendées par le concept d’identité de genre ou sous l’idée d’expériences de vie trans, réinterrogent l’analogie « naissance = assignation ».
C’est tout l’enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu’un passage sans retour d’un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l’on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu’est la binarité.
On ne naît pas, on devient…

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Questions de genre, de Perrine Lachenal

Le « genre » véhicule peurs et fantasmes. Mal connu, le mot est employé à tort et à travers et instrumentalisé politiquement, ce qui réduit généralement les débats à un florilège d’idées reçues. Il serait ainsi une « mode américaine », une « lubie de féministes » ou encore une « théorie fumeuse », voire dangereuse, cherchant à nier les différences entre les femmes et les hommes et à s’immiscer dans les salles de classe et les têtes des enfants… Face à tant de confusion, il est fondamental d’apporter un éclairage sur ce que le genre est, et sur ce qu’il n’est pas. Car le genre est un concept bien précis et tout à fait sérieux.
Les études sur le genre constituent en France un champ de recherche florissant et dynamique, au sein duquel sont analysées des questions fondamentales portant sur des sujets aussi variés que le travail, la santé, le langage, la violence, la sexualité ou encore le sport, la famille, la religion, etc.
C’est précisément pour cela qu’il est essentiel de rendre les réflexions sur le genre accessibles au plus grand nombre, au-delà du milieu universitaire où elles sont encore trop souvent confinées.

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Vers une société du care, de Caroline Ibos, Aurélie Damamme, Pascale Molinier et Patricia Paperman

Difficilement traduisibles en français, apparemment « importées » des États-Unis, les éthiques du care répondent à une préoccupation de plus en plus prégnante dans notre société, celle du soin, au sens ordinaire et non médicalisé du mot.
Or, si le care est largement étudié outre-Atlantique, il a fait l’objet de peu de publications en France jusqu’à présent, alors même qu’un vrai travail interdisciplinaire a été mené par les chercheurs et chercheuses françaises (philosophes, socio­logues, psychologues, politistes, etc.). Le rayonnement de ces ­travaux au niveau international faisant d’ailleurs que l’on parle ­désormais d’« école française du care ».
La perspective du care, encore peu connue, est un enjeu majeur de notre monde commun. Les autrices cherchent ici à en montrer les multiples aspects afin que chacun puisse en percevoir les contours pour, in fine, y prendre sa part.

Voir la fiche du livre ICI.

 

 

Posté le 19 novembre 2021

Rencontre avec Daniel Meier

Rencontre avec Daniel Meier autour de la nouvelle édition de son ouvrage Le Liban : du mythe phénicien aux périls contemporains.

Les représentations qui nous parviennent du Liban depuis près de 50 ans sont des images choc de guerre, de destruction, d’explosion… occultant celles d’une société en proie à une crise profonde aux ramifications multiples. Crise d’une classe politique gangrénée par le communautarisme, crise économique qui fait payer au peuple libanais le prix fort de la prévarication de ses élites et de la faiblesse de son état, crise géopolitique qui place le Liban au cœur des enjeux de pouvoir et des logiques de conflits qui secouent le Moyen-Orient depuis des décennies.
La complexité de ce qui s’y joue est source de nombreuses idées reçues qui opposent une grandeur passée à une décadence contemporaine, la beauté des sites et des paysages à la laideur des guerres… C’est le long de ce chemin tortueux et complexe que Daniel Meier nous entraîne afin de réfléchir à nos visions préconstruites de ce Liban qui ne cesse de défrayer la chronique.

Accédez à la page du livre en cliquant ICI.

– Rencontre à la librairie Payot de Lausanne le mercredi 15 juin 2022 de 17h30 à 18h45

Informations pratiques
Place Pépinet 4
1003 Lausanne
Suisse
Informations sur le site de la librairie : https://www.decitre.fr/aide/nos-librairies/grenoble

Posté le 22 février 2021

Focus sur les addictions

Cette semaine, nous vous proposons un focus sur les addictions, maladie chronique, et la nécessité d’une meilleure prévention avec les livres suivants :

25 Idées reçues sur les addictions, de Laurent Karila

Mégafeux en Californie ou en Australie, précipitations hors norme et inondations dans le sud de la France, ouragans dévastateurs en Asie… les catastrophes climatiques semblent se multiplier et s’intensifier. Elles suscitent effroi et inquiétude au sein des populations. Disparition de sociétés, déclenchement d’événements historiques majeurs, source de conflits et de guerre, de maladies et de migrations de masse… les nombreuses idées reçues liées à ces phénomènes climatiques inquiètent !
Cependant, ces catastrophes climatiques sont-elles inélucta­bles ? De tous les périls, sont-elles les plus graves ? Ne sont-elles pas autant d’opportunités pour repenser et transformer nos sociétés ? La science et le progrès technique peuvent-ils nous mettre à l’abri ? Au Nord comme au Sud ?
Ces 21 idées reçues mêlant histoire, science et géographie nous permettent de démêler le vrai du faux sur ces catastrophes climatiques qui effraient autant qu’elles fascinent.

Voir la fiche du livre et en lire un extrait ICI.

 

Géopolitique de l’eau, de David Blanchon

La ressource en eau est souvent comparée au pétrole dont la pénurie conduirait à une « crise de l’eau » imminente, permanente, locale et globale. De ce constat alarmiste aux guerres de l’eau prédites par certains, il n’y a qu’un pas. Pourtant, la place de l’eau dans les conflits est débattue. Si elle les aggrave, elle en est rarement la cause première, et peut même être un bon terrain de coopération lorsque l’on veut faire la paix. Plus qu’une « crise de l’eau » liée à une pénurie naturelle, la géopolitique de l’eau est gouvernée par des politiques de l’eau déficientes, et par la difficulté à garantir la sécurité hydrique, le tout aggravé par le réchauffement climatique. Mais des solutions pour une « nouvelle culture de l’eau » existent, encore faut-il réussir à les mettre en place.
Au travers de cette analyse précise, David Blanchon détaille les trois grands défis pour la gestion de l’eau au XXIe siècle : préserver l’écosystème, fournir à tous une eau potable et procurer suffisamment d’eau pour l’agriculture. Car sa place centrale dans la satisfaction de besoins humains fondamentaux fait de l’eau, au même titre que le climat, un enjeu global.

Voir la fiche du livre et en lire un extrait ICI.

 

 

 

Posté le 16 décembre 2020

2022, une année géopolitique

Cette semaine, nous vous proposons de revenir sur l’année 2022 avec cette sélection de livres :

L’Ukraine : de l’indépendance à la guerre, de Alexandra Goujon

Depuis une dizaine d’années, l’Ukraine apparaît régulièrement sur le devant de la scène internationale, que ce soit pour ses mouvements protestataires, ou à propos de l’annexion de la Crimée par la Russie et du conflit à l’est du pays, semblant constituer le théâtre d’une nouvelle guerre froide qui cristallise les tensions entre la Russie et les nations occidentales.
Les événements récents sont aussi l’occasion de mesurer combien notre connaissance de ce pays est lacunaire, se limitant souvent aux clichés d’une Ukraine berceau de la Russie, terre des cosaques, grenier à blé de l’URSS et d’une suite de gouvernants entachés par une corruption massive.
Partant de ces idées reçues, Alexandra Goujon dresse un portrait précis et documenté de cette Ukraine, terre de contrastes.

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Géopolitique de la santé, de Lucie Guimier

Le champ de la santé est depuis longtemps source de tensions scientifiques, diplomatiques et politiques entre les nations. La pandémie de Covid-19 nous a rappelé les rivalités de pouvoir à l’œuvre : diplomatie du vaccin, fermeture des frontières, rapports de domination inter- et intra-étatiques, influence des fondations philanthropiques, etc.
Comment des questions sanitaires deviennent-elles des enjeux géopolitiques ? Par quels processus les interrelations étatiques influencent-elles en retour la santé des populations ? Depuis plusieurs années, certains débats – obligations vaccinales, interruption volontaire de grossesse, etc. – traduisent des enjeux profonds de société et révèlent la pluralité des questionnements autour de la santé publique.
Les ramifications dans ce domaine sont complexes et montrent combien santé et géopolitique sont étroitement imbriquées.

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Géopolitique des extrêmes droites, de Stéphane François

Repli identitaire, nationalisme, fermeture des frontières… l’idéo­logie des extrêmes droites semble aux antipodes du concept même de relations internationales. Quel sens a donc une approche géopolitique ?
Au-delà du fantasme d’une « Internationale brune », l’histoire des mouvements d’extrême droite montre que ses militants n’ont eu de cesse de sortir de l’isolement national en se nourrissant de théoriciens d’horizons divers dont les idées diffusent mondialement. Pensons à l’assassin de Christchurch se réclamant de Renaud Camus et de son idéologie du « grand remplacement ».
Reprenant la thèse du choc des civilisations de Samuel Huntington et convaincues que l’avenir sera constitué de grands ensembles civilisationnels conflictuels, les extrêmes droites construisent ainsi une géopolitique identitaire censée lutter pour la survie de la « race blanche ». De quoi se nourrit l’extrême droite ? Sur quels discours s’appuie-t-elle ? Comment se mettent en place ses réseaux internationaux ?
C’est ce que décrit Stéphane François dans cette analyse originale des contenus idéologiques et des grandes phases de dévelop­pement des extrêmes droites de par le monde.

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Géopolitique de l’Indo-Pacifique, de Paco Milhet

Derrière chaque dénomination géographique se cache une intention politique. L’Indo-Pacifique ne déroge pas à la règle… Nouveau leitmotiv des relations internationales, cette construction stratégique vise à contenir la montée en puissance de la Chine et met en exergue la rivalité sino-américaine. Mais elle se traduit aussi par des enjeux régionaux qui ne sont pas toujours en ligne avec la stratégie de certaines métropoles, notamment la France, acteur important grâce à ses collectivités présentes dans la région.
Les problématiques de l’Indo-Pacifique se développent donc à plusieurs échelles, internationale, nationale et locale. Ce sont ces représentations multiscalaires, conduisant à des intérêts géo­politiques parfois concurrents, que Paco Milhiet analyse dans cet ouvrage.

Voir la fiche du livre ICI.

 

 

Posté le 23 mars 2020

Focus sur la COP 27

Cette semaine, nous vous proposons un focus sur la COP 27 avec les livres suivants :

Catastrophes climatiques : 21 idées reçues pour comprendre et agir, de Alexis Metzger

Mégafeux en Californie ou en Australie, précipitations hors norme et inondations dans le sud de la France, ouragans dévastateurs en Asie… les catastrophes climatiques semblent se multiplier et s’intensifier. Elles suscitent effroi et inquiétude au sein des populations. Disparition de sociétés, déclenchement d’événements historiques majeurs, source de conflits et de guerre, de maladies et de migrations de masse… les nombreuses idées reçues liées à ces phénomènes climatiques inquiètent !
Cependant, ces catastrophes climatiques sont-elles inélucta­bles ? De tous les périls, sont-elles les plus graves ? Ne sont-elles pas autant d’opportunités pour repenser et transformer nos sociétés ? La science et le progrès technique peuvent-ils nous mettre à l’abri ? Au Nord comme au Sud ?
Ces 21 idées reçues mêlant histoire, science et géographie nous permettent de démêler le vrai du faux sur ces catastrophes climatiques qui effraient autant qu’elles fascinent.

Pour en savoir plus ou pour le commander, cliquez ICI.

 

Géopolitique de l’eau, de David Blanchon

La ressource en eau est souvent comparée au pétrole dont la pénurie conduirait à une « crise de l’eau » imminente, permanente, locale et globale. De ce constat alarmiste aux guerres de l’eau prédites par certains, il n’y a qu’un pas. Pourtant, la place de l’eau dans les conflits est débattue. Si elle les aggrave, elle en est rarement la cause première, et peut même être un bon terrain de coopération lorsque l’on veut faire la paix. Plus qu’une « crise de l’eau » liée à une pénurie naturelle, la géopolitique de l’eau est gouvernée par des politiques de l’eau déficientes, et par la difficulté à garantir la sécurité hydrique, le tout aggravé par le réchauffement climatique. Mais des solutions pour une « nouvelle culture de l’eau » existent, encore faut-il réussir à les mettre en place.
Au travers de cette analyse précise, David Blanchon détaille les trois grands défis pour la gestion de l’eau au XXIe siècle : préserver l’écosystème, fournir à tous une eau potable et procurer suffisamment d’eau pour l’agriculture. Car sa place centrale dans la satisfaction de besoins humains fondamentaux fait de l’eau, au même titre que le climat, un enjeu global.

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Géopolitique des pôles, de Anne Choquet, Camille Escudé-Joffres et Frédéric Lasserre

Les régions polaires sont engagées dans un processus de changements climatiques majeurs qui font redouter une cristallisation des rivalités pour l’accès aux richesses minières et énergétiques, ainsi qu’aux nouvelles routes maritimes dégagées par la fonte de la banquise.
Ainsi, serions-nous à l’aube d’une nouvelle Guerre froide, voire d’un conflit armé. Or, une analyse précise de la situation et des acteurs en présence montre que ces scénarios-catastrophes sont grandement exagérés.
Plutôt que l’affirmation de la souveraineté individuelle des États, on assiste en effet à la mise en place d’une coopération au travers de traités internationaux spécifiques et d’instances de dialogue. Car l’enjeu est avant tout de gérer les impacts dévastateurs des changements climatiques au regard desquels la question de savoir à qui appartiennent les pôles semble bien dérisoire…

Pour en savoir plus ou pour le commander, cliquez ICI.

 

Géopolitique des îles, de Marie Redon

Espace suscitant rêves et fantasmes, l’île est souvent perçue comme une forme de laboratoire qui concentrerait des processus manifestes à l’échelle de la planète. Traditionnellement appréhendée comme objet d’enjeux stratégiques, l’approche des îles est renouvelée dans le contexte de la mondialisation. Au-delà de leurs singularités, celles-ci donnent en effet un éclairage spécifique sur les grands processus géopolitiques contemporains tels que les migrations, la régionalisation, le tourisme de masse, les paradis fiscaux, le changement climatique, etc.

Entre représentation fantasmée et réalité intrinsèque, où se situe la vérité des îles contemporaines ? Quelle est leur place sur l’échiquier géopolitique mondial ?

Pour en savoir plus ou pour le commander, cliquez ICI.

 

 

 

 

 

 

 

Posté le 23 janvier 2020

Focus sur les transidentités

Cette semaine, à la suite des attaques contre le Planning familial, nous vous proposons deux ouvrages essentiels pour mieux comprendre la transidentité :

Transidentités et transitudes : se défaire des idées reçues, de Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas

Si la transidentité n’est pas un fait nouveau, les franchissements de genre suscitent toujours préjugés, brutalités, théories et pressions sur les existences des personnes concernées. Lorsque l’on évoque les transidentités, des questions viennent ainsi inéluctablement : comment un homme pourrait-il devenir une femme ? Une femme, un homme ? Ces formulations ont-elles un sens ? Pour qui et pourquoi ? Une autre question surgit : quel est le sens du mot devenir ? Car les transidentités, appréhendées par le concept d’identité de genre ou sous l’idée d’expériences de vie trans, réinterrogent l’analogie « naissance = assignation ».
C’est tout l’enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu’un passage sans retour d’un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l’on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu’est la binarité.
On ne naît pas, on devient…

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Sociologie des transidentités, dArnaud Alessandrin

Les figures trans sont partout. Dans les clips, la mode, les séries, les faits divers… Pourtant, cette visibilité ne s’accompagne pas toujours d’une plus grande acceptation. Tour à tour caricaturé, psychiatrisé, dans le meilleur des cas ignoré, dans le pire rejeté, le fait transidentitaire pose problème. A l’image de l’homosexualité, les peurs et les tabous demeurent.
C’est sur la base de ce constat que ce livre propose un bilan des savoirs sur « les » questions trans, en insistant sur les différents fronts, de l’espace médical à l’espace social, en passant par les arènes juridiques et scientifiques. Laissant de côté la question du « pourquoi » (« pourquoi est-on trans ? » ou « pourquoi le devient-on ? »), l’auteur s’intéresse à la question du « comment » et des logiques sociales à l’œuvre dans les controverses transidentitaires.

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